Les personnes de plus de 50 ans ont-elles besoin de cet accompagnement spécifique ?
« La Belgique a particulièrement besoin d'une main-d'œuvre de qualité, indique Anouk Lagae, CEO d'Accent. « Les entreprises sont constamment à la recherche de bons collaborateurs. Il est pénible de constater que leur croissance économique est ralentie par un manque de personnes, alors que selon les chiffres de l’ONEM fin 2018, plus de 66 000 personnes de plus de cinquante ans recherchaient activement un emploi en Wallonie. Pour l'ensemble de la Belgique, le chiffre s’élève à 120 000. Compte tenu de l'évolution démographique, il serait irresponsable de ne pas prendre des mesures. C'est pourquoi Accent lance une cellule spécifique dédiée à l’accompagnement personnalisé et à la présentation active aux clients des plus de 50 ans. »
Cette approche fera-t-elle la différence pour les personnes de plus de 50 ans ?
Nos années d'expérience en matière de travail spécialisé nous montrent que la concentration peut vraiment faire la différence. Nous avons plus de 230 bureaux, souvent plusieurs dans la même ville. Chaque bureau se concentre sur un secteur particulier : industrie, finance, commerce de détail, alimentation... Grâce à cette approche spécialisée, nos collaborateurs connaissent parfaitement leur secteur. Ils connaissent également les entreprises et les candidats de leur région. Le « matching » et l'accompagnement professionnel sont au cœur de nos activités. Et c'est exactement ce qu’Accent 50+ entend faire : ouvrir des bureaux en mettant l'accent sur l'accompagnement professionnel des personnes de plus de 50 ans.
Bien sûr, l’approche va beaucoup plus loin que l'ouverture de nouveaux bureaux. Nous accorderons une attention particulière au bagage de nos propres employés. Une personne possédant plus de 30 ans d'expérience, souvent à un échelon directionnel, a rarement envie d’être interviewée par un débutant de 25 ans. Nous adapterons également le cadre. Au lieu des bureaux traditionnels situés sur des artères achalandées, nous recevrons nos candidats dans des endroits discrets et néanmoins facilement accessibles. Nous pourrions aussi convenir d’espaces de coworking pour une première rencontre.
Nous fournissons également un accompagnement très spécifique. Des tests d’orientation par exemple. Une personne qui travaille dans le secteur de la construction depuis trente ans et qui, physiquement, n’est plus capable des mêmes prouesses peut devenir le représentant idéal d'une entreprise de matériaux de construction, pour autant qu'elle possède les compétences intrinsèques requises. Nous présenterons aux candidats des emplois auxquels ils n’auraient peut-être jamais pensé. Nous suggérerons également, voire organiserons, des formations recyclantes ou actualisantes pour les personnes qui manquent de compétences spécifiques actuelles. Notre approche consiste à partir du candidat, puis à lui proposer des fonctions appropriées. Pas l'inverse.
Pourquoi les entreprises rechignent-elles parfois à recruter des personnes de plus de 50 ans ?
Anouk Lagae : « En réalité, elles ont rarement des objections concrètes. Les plus de 50 ans ne constituent tout simplement pas les profils auxquels les jeunes recruteurs pensent spontanément lorsqu'ils rédigent une offre d'emploi. Et lorsqu'ils ont réellement des objections, il est facile de les réfuter. Ils attendraient un salaire trop élevé, seraient plus souvent malades, seraient moins flexibles... De tels clichés sont rapidement balayés lorsqu’on présente à une entreprise le candidat parfait. La qualité est ce qui fait mouche ».
Est-ce que cela vous intéresse? N'hésitez pas à contacter Tamara Lemey pour plus d’informations.
